Et comme bon sang ne sait mentir je devins gorille garde du corps pour cet homme qui est l’avenir de la haine et de la peine de mort Qu’auriez vous voulu qu’il advienne ? de miracle, il n’y eut point hélas une hérédité comme la mienne ça ne peut faire que des dégueulasses Méfiez-vous de moi je suis le juge et la sentence j’ai la violence de papa et de maman, l'intolérance Méfiez-vous de moi je sens que ma cage est petite j’ai le muscle gros, l’esprit étroit un malheur arrive si vite ! Un soir au jardin des tuileries où je coursais un anarchiste au coin d’une allée j’entrevis un moustachu un guitariste ! Moi qui déteste les poètes qui abomine les talentueux j’ai su que j’en tenais un chouette peut-être ce qui se fait de mieux

Et la bagarre fut inégale entre le rebelle et la bête La victoire pour Neandertal et pour le barde la défaite ! Et je vous jure monsieur le juge vous qui ressemblez à maman que sur moi tombe le déluge si j’exagère ou si je mens Méfiez-vous de moi je suis le juge et la sentence j’ai la violence de papa et de maman, l'intolérance Méfiez-vous de moi je sens que ma cage est petite j’ai le muscle gros, l’esprit étroit un malheur arrive si vite ! Le moustachu ensanglanté termina quand même sa chanson ça parlait de la liberté et puis ça disait mort aux cons …