Le fusillé
Monsieur le ministre des anciens combattants, de la prochaine guerre je vous envoie ce mail que vous n’ouvrirez pas. car le temps est d’argent en votre ministère le silence est de plomb et la langue de bois et que valent les mots de pauvres gens comme moi ? Au village où je vis on raconte l’histoire, d’un mendiant qui disait « refusez de partir! » Mon père les a cru, je ne peux plus les croire refusez de la faire, refusez d’obéir! n’allez pas à la guerre , refusez de partir! » |
Vos gendarmes sont venus, fusil en bandoulière bien trop civilisés, ils ne l’ont pas pendu, Et c’est devant le mur de l’ancien monastère que les armes ont parlées et que l’homme s’est tu! Que les armes ont parlées et que l’homme s’est tu! J’ai écrit récemment à votre prédécesseur Un élu de l’autre camp, de l’autre majorité N’ayant pas plus que vous le monopole du cœur bien caché il est vrai sous le marocain doré! Elle ne l’a pas touché, l’histoire du fusillé |