Une tasse d’eau chaude un peu marron qu’il appelait un chocolat je lui parlais révolution il m’expliquait la vie là-bas ! Nous sommes allés chez des amis on a ri et on a dansé d’où lui venait cette énergie ? on l'appelait le survolté Ma petite fille de Montargis m’écrit « babouchka Natalia, Ici j’ai trouvé un mari, je vis bien mais, je ne vis pas ! » Oh !je n’ai pas la nostalgie de la grande union soviétique la belle idée, le beau gâchis la liberté est chimérique !

On s’est aimé jusqu’au matin c’était plus fort que la raison Aimer est le mot qui convient et puis il y a eu l’avion … Une fois en France, une fois là bas m’a-t-il tout de suite oublié ? ou bien a-t-il parlé de moi avec la voix un peu serrée Ma petite fille de Montargis, m’écrit « babouchka Natalia » à la radio on passe ici, une chanson qui parle de toi Oh, je ne lui ai jamais dit On ne parle pas de ces choses là Mais dans ses veines coule la vie De cet homme qu’elle ne connait pas